Les représentants officiels israéliens et les groupes palestiniens opérant dans l'enclave nient cependant tout accord réciproque. Les autorités israéliennes ont démenti leur participation à un dialogue, direct ou non, avec les activistes palestiniens.
Selon M. Haniyeh, les dirigeants de l'enclave mènent les négociations par l'intermédiaire de l'Egypte.
"Avec l'Egypte, qui est en relation avec l'autre partie, nous menons des négociations afin d'obtenir une accalmie, qui pourrait permettre la levée des sanctions économiques", a communiqué M. Haniyeh, dans une allocution à l'Université islamique de la bande de Gaza.
"Nous exigeons qu'Israël s'engage à cesser ses agressions contre notre peuple, à lever le blocus et à ouvrir les points de passage frontalier", a-t-il poursuivi.
La trêve doit selon lui être réciproque, simultané et général. Il doit en outre s'étendre non seulement à la bande de Gaza, où une relative accalmie se fait sentir depuis la fin de la semaine dernière, mais aussi à la Cisjordanie où les raids de Tsahal se poursuivent.
"Nous ne t'abandonnons pas, peuple de Cisjordanie. T'agresser toi, c'est nous agresser tous", a-t-il déclaré.
Quelques heures auparavant, les troupes israéliennes ont tué au cours d'un raid un activiste haut placé du Jihad islamique et arrêté une quinzaine de Palestiniens, soupçonnés de terrorisme. Une station de radio contrôlée par les islamistes a en outre été fermée.
Dans la bande de Gaza, les raids incessants répondant aux tirs de roquettes ont récemment fait place à une relative accalmie.
