Russie-États-Unis: les dossiers ABM et FCE au centre des entretiens à Moscou

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Les ministres russes et américains des Affaires étrangères et de la Défense ont entamé mardi à Moscou des entretiens sur la défense antimissile américaine et l'avenir des Traités sur la réduction des forces conventionnelles en Europe (FCE) et START-1.
MOSCOU, 18 mars - RIA Novosti. Les ministres russes et américains des Affaires étrangères et de la Défense ont entamé mardi à Moscou des entretiens sur la défense antimissile américaine et l'avenir des Traités sur la réduction des forces conventionnelles en Europe (FCE) et START-1.

La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice et le secrétaire américain à la Défense Robert Gates sont arrivés lundi à Moscou pour une visite de deux jours consacrée aux consultations russo-américaines selon la formule 2+2. La Russie sera représentée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.

Les négociations porteront sur le déploiement de missiles antimissiles américains en Pologne et d'un radar en République tchèque en 2011-2012, la non-prolifération des armes nucléaires, la coopération russo-américaine dans le nucléaire civil, la lutte contre le terrorisme et d'autres questions d'actualité concernant la sécurité internationale et régionale, selon le ministère russe des Affaires étrangères.

Les Américains entendent proposer à la Russie d'autoriser la présence d'officiers russes sur les sites du système antimissile en Pologne et en République tchèque, de rendre techniquement impossible l'orientation du radar vers la Russie et de ne pas ensiler les missiles antimissiles.

En octobre 2007, lors d'une rencontre similaire à Moscou, les ministres n'ont pas réussi à s'entendre sur la principale question controversée, la défense antimissile (ABM). La Russie, hostile au projet américain de déploiement du bouclier antimissile en Europe, a proposé comme alternative aux États-Unis d'utiliser conjointement les radars de Gabala, en Azerbaïdjan, et d'Armavir, dans le sud de la Russie. Mais les États-Unis ont jugé ces propositions inacceptables.

Les Américains justifient leur intention de déployer des éléments du bouclier ABM en Europe par la menace balistique émanant de l'Iran. Moscou qualifie de peu convaincants les arguments invoqués par les États-Unis. Les parties ont convenu d'élaborer conjointement les critères d'évaluation des menaces balistiques.

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