A Damas, où le ministre russe est attendu mercredi soir, il doit rencontrer le président Bachar al-Assad et le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem, avant de partir pour Israël.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision arabophone Roussia Al-Yaoum ("Russie aujourd'hui") en prévision de cette visite, M. Lavrov a averti que sa tournée serait recentrée sur le règlement du conflit israélo-palestinien.
"Si l'on suit le principe "arrête-toi avant que je m'arrête", on restera dans la spirale de la violence. Nous encourageons donc les efforts déployés par la communauté internationale pour mettre fin au plus vite aux violences", a-t-il affirmé.
"Nous souhaitons continuer à encourager les efforts en matière de rétablissement de la paix. Peu importe le nom qu'on lui donnera, trêve ou cessez-le-feu. L'important est qu'on en finisse avec les tirs de roquettes et de bombes. Les civils sont les premières victimes. Pour eux, peu importe qui a tiré le premier et qui doit s'arrêter le premier", a expliqué M. Lavrov.
Selon le ministre russe, la Russie poursuivra ses contacts avec le mouvement islamiste Hamas "à seule fin de rétablir l'unité palestinienne et de pousser le Hamas à répondre aux appels adressés par la communauté internationale".
Le ministre russe a en outre annoncé son intention de signer à Damas un accord sur l'assouplissement du régime des visas syriens pour les Russes et en Israël un accord sur l'annulation complète des visas entre les deux pays.
En Syrie, le chef de la diplomatie russe compte également évoquer les moyens à mettre en oeuvre pour "influer positivement" sur la situation au Liban. "Tous les membres de la communauté internationale qui cherchent à influer sur tel ou tel groupe à l'intérieur du Liban doivent, bien entendu, les inciter à un compromis au lieu de tenter de régler leurs problèmes aux dépens du Liban", a résumé M. Lavrov.