La menace de terrorisme pèse sur tous les pays du monde, y compris sur la Russie, a-t-il déclaré aux journalistes.
"Cette menace existe en Europe et en Asie... Nous ne pouvons pas dire qu'elle soit complètement éradiquée chez nous", a poursuivi M. Patrouchev. D'après lui, le FSB doit chercher à prévenir les attentats, à empêcher les terroristes de réaliser leurs desseins.
"Or, nous ne pouvons pas garantir que tous les projets d'attentats seront déjoués", a-t-il indiqué.
M. Patrouchev a fait savoir que les dirigeants de services spéciaux de 54 pays du monde, réunis à Khanty-Mansiisk, avaient constaté la nécessité d'un échange multiforme d'informations.
"Autrefois, il a été question d'un échange d'informations sur une base bilatérale. Désormais, il faudra procéder à des échanges multilatéraux", a souligné le directeur du FSB, ajoutant que les services souhaitant accéder à la banque de données créée par le Comité antiterroriste national de Russie (NAK) étaient de plus en plus nombreux.