Les Russes "sont clairement conscients que nous avons fait un long chemin" pour "lever les préoccupations" de Moscou, a-t-elle indiqué dans une interview accordée au Washington Times.
"Tous les signes sont là pour démontrer que les Russes se rendent compte que nous sommes sérieux en disant que le bouclier antimissile ne les visera pas (...) et que le bouclier antimissile n'est pas le fruit de la doctrine de défense stratégique des années 1980", a-t-elle affirmé.
Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines pour rassurer la Russie.
