"Exprimant notre inquiétude face aux récentes déclarations et actions russes sur les principaux dossiers d'intérêt commun ayant trait à la sécurité, dont celui du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE), nous affirmons notre disposition à poursuivre notre coopération avec la Russie en tant que partenaires égaux dans les domaines préoccupant les deux parties", ont déclaré les dirigeants des vingt-six pays membres de l'Alliance atlantique dans la déclaration finale adoptée à l'issue de son sommet à Bucarest.
Les Alliés ont espéré que les consultations bilatérales menées entre la Russie et les Etats-Unis sur la défense antimissile et l'avenir du traité FCE apporteraient une contribution substantielle à la lutte contre le terrorisme et la prolifération d'armes de destruction massive et de leurs vecteurs.
"Nous estimons que le potentiel du Conseil Russie-OTAN n'est pas suffisamment exploité, et nous sommes prêts à définir et à réaliser des actions conjointes à vingt-sept (26 pays membres de l'OTAN et la Russie)", peut-on lire dans la déclaration.
L'OTAN a confirmé que sa politique des "portes ouvertes" et ses futures décisions en matière de défense antimissile avaient pour objectif d'apporter "une meilleure réponse aux défis qui pèsent sur la sécurité commune". "Sans porter atteinte à nos relations, cette politique et ces efforts réunissent les conditions propices à une coopération approfondie et à une meilleure stabilité", ont déclaré les Alliés.
Les membres de l'Alliance atlantique ont par ailleurs salué la disposition de Moscou à soutenir la coalition internationale en Afghanistan en matière de transit de cargaisons non militaires.
