Selon lui, aucun document n'a été adopté, malgré "une discussion constructive à laquelle ont pris part quatre ou cinq membres de Conseil".
Au cours de la réunion, la partie russe a expliqué en détail le sens des dernières décisions prises par le gouvernement russe, afin de fournir une assistance ponctuelle à la population de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
En outre, la partie russe a condamné les survols de la zone du conflit abkhaze effectués par des avions géorgiens.
"Nous avons expliqué que les vols d'avions géorgiens constituaient une violation des accords de Moscou de 1994 et de la résolution 1808 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée il y a quelques jours", a poursuivi M. Tchourkine.
"La Géorgie et un autre pays ont laissé entendre que Tbilissi avait le droit de réaliser des vols de renseignement" au-dessus de l'Abkhazie, que la partie géorgienne considère comme l'un de ses territoires.
"Nous avons, en nous fondant sur la résolution du Conseil de sécurité, fait savoir que c'était une position inadmissible", a-t-il commenté.
Quelques heures avant le début de la réunion, la délégation géorgienne a diffusé un enregistrement vidéo au siège de l'ONU, réalisée selon Tbilissi par une caméra fixée sur le drone (avion espion) géorgien abattu le 20 avril. On voit un avion s'approcher de la caméra, fixée sur un appareil volant, et tirer un missile. Après avoir atteint l'appareil, l'image cesse. Aucun signe particulier ne permet d'identifier l'avion en question.
Lundi, l'armée abkhaze a annoncé avoir abattu un drone géorgien qui volait au-dessus de la république. Après avoir nié les faits, l'Armée de l'air géorgienne a par la suite affirmé que le drone avait été en réalité abattu par un chasseur russe MiG-29 au-dessus de la Géorgie. L'Armée de l'air russe a qualifié de "pure invention" les allégations de la partie géorgienne.
