Liban: la Ligue arabe appelle à la "fin immédiate des violences"

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La Ligue arabe a appelé à la fin des violences au Liban et enverra une délégation ministérielle afin de régler la crise, sur fond d'affrontements entre partisans de l'opposition dirigée par le Hezbollah et la majorité pro-occidentale qui ont fait 53 morts et plus de 150 blessés.
LE CAIRE, 12 mai - RIA Novosti. La Ligue arabe a appelé à la fin des violences au Liban et enverra une délégation ministérielle afin de régler la crise, sur fond d'affrontements entre partisans de l'opposition dirigée par le Hezbollah et la majorité pro-occidentale qui ont fait 53 morts et plus de 150 blessés.

"Nous avons décidé de constituer une délégation ministérielle qui se rendra très rapidement au Liban, afin de résoudre la crise et de jouer un rôle de médiation entre les parties au conflit", a annoncé le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari au terme d'une réunion des chefs de la diplomatie arabe au Caire.

Comme l'a précisé Ahmed Youssef, représentant permanent de la Syrie auprès de la Ligue arabe, la délégation sera présidée par le Qatar, et le secrétaire général de l'organisation, Amr Moussa, y participera afin de préparer les discussions.

Jeudi dernier, des affrontements violents ont éclaté entre les partisans de l'opposition conduite par le Hezbollah et ceux du gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora. De violents combats ont notamment éclaté dimanche dans plusieurs zones à majorité druze au sud-est de Beyrouth. A Beyrouth, les activistes de l'opposition chiite ont totalement quitté les quartiers ouest dont ils avaient pris le contrôle vendredi.

Le renvoi du directeur de l'aéroport international de Beyrouth a mis le feu aux poudres, après la découverte de caméras de surveillances à l'aide desquelles le Hezbollah est soupçonné de suivre les déplacements des diplomates étrangers haut placés et des leaders de la majorité. Le gouvernement a en outre entrepris de démanteler le réseau téléphonique du Hezbollah dans plusieurs régions du pays, que l'organisation chiite juge stratégique dans sa lutte contre Israël.

Le Liban vit sans président depuis le 24 novembre en l'absence de consensus entre la majorité et l'opposition. La majorité parlementaire au pouvoir est épaulée par les Etats-Unis, la France et l'Arabie Saoudite. L'opposition bénéficie quant à elle du soutien de la Syrie et de l'Iran.

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