Dès lundi matin, du gaz liquéfié et du combustible pour la centrale arrivent dans la région, affirme Khader Tarazi, un des dirigeants de l'Association des propriétaires de stations service dans la bande de Gaza.
"Mais nous ignorons pour l'instant sur quelles quantités nous pourrons compter", a-t-il toutefois indiqué.
Les militaires israéliens, qui contrôlent les passages frontaliers, confirment de leur côté la reprise des livraisons mais ne citent aucune donnée relative à leur volume.
Faute de combustible, l'unique centrale électrique palestinienne qui couvre un tiers des besoins en électricité des 1,5 million d'habitants de l'enclave s'est arrêtée samedi. Une cinquantaine de grosses boulangeries, épuisant leurs dernières réserves ont fermé.
Dans le cadre de sa politique des sanctions économiques destinées à fragiliser le régime des islamistes Israël avait décrété des restrictions sévères sur les livraisons de combustible dans la bande de Gaza. La régularité des livraisons dépend donc de la situation qui prévaut sur les passages frontaliers qui font souvent l'objet d'attaques de commandos palestiniens.
