Moscou salue l'élection de Michel Sleimane à la présidence libanaise

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La Russie a espéré lundi que l'élection du général Michel Sleimane à la présidence libanaise permettrait au Liban de sortir de la crise politique que traverse le pays depuis quelques mois.
MOSCOU, 26 mai - RIA Novosti. La Russie a espéré lundi que l'élection du général Michel Sleimane à la présidence libanaise permettrait au Liban de sortir de la crise politique que traverse le pays depuis quelques mois.

"Moscou salue sincèrement l'élection du président libanais. Nous espérons que toutes les autres ententes intervenues à Doha seront respectées, que le Liban sortira de cette période de crises et de bouleversements, qu'il retrouvera la paix intérieure et la stabilité démocratique reposant sur la solide base constitutionnelle que représente l'harmonie des intérêts de toutes ses confessions religieuses et de toutes ses forces politiques", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, dans un communiqué publié sur le site Internet du ministère.

Le général Michel Sleimane, ancien chef des forces armées libanaises, a été élu le dimanche 25 mai à la présidence du pays, neuf mois après le départ d'Emile Lahoud.

Selon M. Nesterenko, l'élection du président constitue un pas important pour lancer l'application de l'accord interlibanais intervenu le 21 mai à Doha grâce aux efforts de la Ligue arabe.

"De son côté, la Russie continuera de soutenir la souveraineté, l'indépendance et l'unité territoriale du Liban, d'aider les Libanais dans la voie de la réconciliation nationale, dans l'intérêt de la paix dans ce pays arabe unique en son genre et, plus généralement, dans l'ensemble du Proche-Orient", a-t-il déclaré.

L'élection du président libanais devait avoir lieu le 25 septembre dernier, mais elle a été reportée à dix-neuf reprises en raison du boycott de l'opposition dont les leaders refusaient de voter avant d'obtenir des postes clés au gouvernement et d'adopter une loi sur les élections législatives fixées pour 2009. Ces revendications ont été satisfaites dans un accord portant sur le règlement de la crise libanaise, signé la semaine dernière à Doha, qui a ouvert la voie à l'élection du nouveau président.

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