"Si les États-Unis déploient la troisième zone de positionnement en Pologne et en République tchèque, la Russie retirera ses propositions concernant Gabala et Armavir", a indiqué le général avant de préciser que les propositions russes n'étaient pas appelées à compléter, mais à remplacer le projet américain visant à installer son système de défense antimissile en Europe.
Les États-Unis envisagent de déployer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs de leur bouclier antimissile en Pologne. Le premier de ces missiles devrait être opérationnel en 2011, les autres d'ici 2013. Selon Washington, le système a pour mission de contrer la menace balistique émanant d'Iran.
"Je ne comprends pas comment un pays aussi pragmatique que les États-Unis peut investir des millions de dollars pour surveiller les éventuels tirs de missiles iraniens", alors que l'Iran ne dispose pas de missiles de grande portée (de 5.000 km) et n'a pas besoin d'attaquer les pays européens qui sont d'importants partenaires économiques, a déclaré le général.
La Russie s'oppose catégoriquement au déploiement de la troisième zone de positionnement du bouclier antimissile américain en Europe, à proximité de ses frontières, qualifiant cette démarche d'atteinte à sa sécurité nationale.