Juncker prône l'organisation de référendums nationaux sur l'avenir de l'UE

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BRUXELLES, 24 juin - RIA Novosti. Le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker s'est prononcé mardi pour l'organisation dans les pays membres de l'UE de référendums nationaux sur l'avenir de l'Europe, annoncent les médias belges.

"Je suis partisan de référendums afin de répondre à cette question de base: êtes vous prêts à être membres de l'Union européenne et à renoncer à cet effet à vos compétences nationales?", a précisé M. Juncker cité par les médias belges.

Selon lui, il convient de déterminer si la moitié de la population de l'UE est favorable à l'intégration et à l'élargissement ultérieurs de cette organisation.

Lors d'un référendum organisé le 12 juin dernier, la majorité des Irlandais ont rejeté le Traité de Lisbonne, nouvel accord de base européen qui définit les principes et les mécanismes de fonctionnement de l'UE. Le "non" irlandais risque de créer une nouvelle impasse juridique pour l'Union européenne, comme ce fut le cas pour le projet de Constitution rejeté en 2005 lors des référendums organisés en France et aux Pays-Bas.

Signé en décembre 2007 dans la capitale portugaise par tous les leaders de l'UE, le traité de Lisbonne devait entrer en vigueur en janvier 2009 en cas de son approbation par tous les pays membres.

A l'heure actuelle, le traité de Lisbonne a été ratifié par 19 des 27 pays membres de l'UE, notamment par l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Bulgarie, la Grèce, la Lituanie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, la Pologne, le Portugal, la France, la Roumanie, l'Allemagne, la Slovaquie, la Slovénie, le Danemark, la Hongrie, la Finlande et l'Estonie.

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