"Nous sommes prêts à participer le plus activement possible à la conférence sur le Proche-Orient de Moscou", a indiqué le diplomate.
Interrogé sur les dates éventuelles d'une telle conférence, M. Safieh a répondu: "Nous aurions aimé qu'elle ait lieu dès hier", ajoutant qu'elle devait initialement se tenir "en février, avant d'être reportée à avril, puis à juin".
"Dans une déclaration adoptée hier (à Berlin), le Quartette (de médiateurs internationaux pour le règlement au Proche-Orient, qui regroupe les Etats-Unis, la Russie, l'Union européenne et l'ONU) a réaffirmé la nécessité de convoquer une telle conférence à Moscou et a signalé sa disposition à examiner cette question en septembre prochain, lors du déroulement de l'Assemblée générale de l'ONU", a rappelé l'ambassadeur palestinien.
Selon M. Safieh, la principale cause des incessants reports de la future conférence moscovite réside dans la position d'Israël, qui ne veut admettre aucune tierce partie à ses négociations avec les Palestiniens sur le règlement du conflit.
"Avec de la volonté politique, ce qui a été occupé en six jours (les territoires palestiniens occupés par Israël) pourrait être libéré en six jours également, afin de se reposer au septième jour et de s'engager dans la renaissance de la Patrie", a estimé le diplomate.
