"Nous avons vu le démenti d'un haut responsable russe (...). Je pense que c'est une très bonne chose", a affirmé le porte-parole du département d'Etat américain, Gonzalo Gallegos.
Le quotidien russe Izvestia, citant un haut responsable russe qui réclamait l'anonymat, avait annoncé lundi dernier le possible retour de bombardiers stratégiques russes Tu-160 et Tu-95MS à Cuba pour faire contrepoids au déploiement du bouclier antimissile en Europe.
L'administration Bush n'a pas commenté ces informations au motif qu'elles provenaient de sources anonymes. L'unique réaction émanait du général Norton Schwartz, le nouveau chef d'état-major de l'US Air Force, qui a estimé que la Russie "franchirait la ligne rouge" si elle décidait de déployer des bombardiers à Cuba.
Jeudi, un porte-parole du ministère russe de la Défense a dénoncé une "campagne d'intoxication" lancée par certains milieux des pays qui multipliaient leurs bases autour de la Russie, sans citer lesdits pays. "La politique pacifique de la Russie lui empêche de créer des bases militaires à proximité des frontières d'autres Etats", a-t-il affirmé.
