"Le peuple iranien continuera son chemin (en matière d'exploration des technologies nucléaires civiles)", a-t-il déclaré sur les ondes d'une radio locale.
Selon l'ayatollah, l'Iran ne cédera pas face aux pressions occidentales, car reculer d'un iota ne ferait que renforcer les pressions.
"Il serait erroné de croire qu'un abandon par l'Iran de ses positions légitimes pourrait modifier la politique arrogante des grandes puissances", a constaté Ali Khamenei.
Les Etats-Unis et plusieurs autres pays soupçonnent l'Iran de développer en secret un programme nucléaire militaire. Téhéran, qui rejette ces assertions, soutient que son programme nucléaire vise à subvenir aux besoins iraniens en électricité.
Les six médiateurs internationaux (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) cherchent à convaincre l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium en lui proposant en échange une série de projets économiques et technologiques conjoints, y compris dans le nucléaire civil, propositions que Téhéran a jusqu'à présent laissées sans réponse.
Le 19 juillet, les six ont donné deux semaines à Téhéran pour répondre aux initiatives internationales, menaçant de durcir les sanctions.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est opposé à l'établissement de délais stricts pour la réponse iranienne, alors que Téhéran a affirmé que les ultimatums occidentaux ne pouvaient pas contribuer à régler le dossier nucléaire iranien.
