"Ce n'est qu'après le départ des troupes géorgiennes du territoire sud-ossète et leur éloignement à une distance nécessaire, qu'on pourra parler d'une modification de la présence russe sur le terrain, sinon le génocide et l'effusion de sang se poursuivront dans la région", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie, et a pilonné Tskhinvali, la capitale. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 morts parmi les civils, et au moins dix-huit soldats de la paix russes ont été tués. Alors que l'envoi de renforts russes a permis de mettre fin au pilonnage intensif de la capitale sud-ossète, certains responsables politiques occidentaux ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force.