Il s'agit de la version finale du document élaboré par les présidents russe et français le 12 août dernier à Moscou, selon M.Saakachvili.
Les leaders d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud - deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien - ont signé le document le 14 août. Le document a également reçu l'approbation des ministres des Affaires étrangères européens réunis mercredi à Bruxelles.
Le 8 août, la Géorgie a déclenché des hostilités en Ossétie du Sud. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, cette agression a fait quelque 1.600 victimes parmi les civils. Pour protéger les habitants de l'Ossétie du Sud, dont beaucoup sont citoyens russes, Moscou a introduit près de 10.000 militaires et des centaines d'unités de matériel de guerre sur le territoire de la république autoproclamée pour renforcer les 600 soldats de la paix qui s'y trouvaient déjà. Mardi, le président russe a annoncé la fin de l'opération visant à contraindre la Géorgie à la paix.
Le plan de paix prévoit le non-recours à la force armée, la cessation des opérations militaires, le libre accès à l'aide humanitaire, le retour des troupes géorgiennes dans leur lieu de cantonnement habituel et le retrait des troupes russes sur les lignes antérieures au déclenchement des hostilités. Avant la mise en place de mécanismes internationaux, les forces russes de maintien de la paix prennent des mesures de sécurité renforcées. Le sixième principe se résume au lancement de discussions internationales sur le statut de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie et leur sécurité. La Géorgie a proposé d'en exclure le statut des républiques séparatistes et de se borner pour l'instant à la sécurité.