Lors d'une rencontre avec la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le chef du département militaire israélien a laissé entendre que l'Etat hébreu n'excluait pas de recourir à la force armée afin de résoudre ce problème, même s'il privilégie à l'heure actuelle les leviers de pression politique et économique sur Téhéran.
"M. Barak a de nouveau souligné qu'Israël ne se résignerait pas à l'acquisition d'un potentiel nucléaire par l'Iran. L'Etat hébreu n'exclut aucune voie de résolution du problème", lit-on dans une déclaration du ministère de la Défense publiée au terme de la rencontre.
"Les Etats-Unis doivent établir des sanctions économiques efficaces contre Téhéran afin de l'empêcher d'acquérir l'arme atomique", poursuit le document.
Indifférent aux assertions de Téhéran selon lequel le programme nucléaire du pays aurait des fins exclusivement pacifiques, Israël considère la République islamique comme la menace numéro 1 contre sa sécurité et même son existence.
A la mi-juin, l'armée de l�air de Tsahal a effectuée conjointement avec l'aviation grecque des exercices décrits par la presse internationale comme la répétition d'une attaque éventuelle d'Israël contre les sites nucléaires iraniens, les appareils ayant parcouru plus de 900 milles (1.449 km), soit une distance similaire à celle qui sépare Israël de l'usine iranienne d�enrichissement d'uranium de Natanz.
Mme Rice réalise actuellement une visite de deux jours au Proche-Orient, principalement consacrée au processus de paix israélo-palestinien.
