"Selon les ententes, les militaires géorgiens doivent rentrer dans leurs casernes. Malheureusement, nous ne constatons rien de cela. Au contraire, la Géorgie regroupe ses troupes et les rééquipe. Un certain regroupement se produit non loin des postes d'observation aménagés par les soldats de la paix russes à la frontière de leur zone de responsabilité d'avant le 8 août", a indiqué M.Nesterenko commentant la situation en Ossétie du Sud (république autoproclamée reconnue par Moscou) .
La Géorgie a lancé le 8 août une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud (république autoproclamée sur le territoire géorgien) et a pilonné Tskhinvali, la capitale, faisant plusieurs centaines de morts. Pour protéger les civils, dont la majorité ont la nationalité russe, la Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure. Moscou a retiré ses troupes au-delà des lignes antérieures au déclenchement des hostilités conformément au plan de paix élaboré le 12 août à Moscou par le président russe Dmitri Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy, au nom de l'UE.
Parmi les principes de règlement des conflits en Géorgie formulés par MM.Medvedev et Sarkozy figurent le non-recours à la force, l'arrêt des hostilités, le libre accès à l'aide humanitaire, le retour des forces armées géorgiennes vers leurs bases et celui des troupes russes sur leurs positions d'avant les hostilités.
La Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par rapport à Tbilissi le 26 août.
