"276 cadavres ont été identifiés dans le cadre d'une action publique portant sur les homicides et le génocide perpétrés en Ossétie du Sud. Ils ont tous été inhumés sur le territoire de la république", a-t-il affirmé.
Le parquet a en outre identifié 35 morts dont les corps avaient été transportés en Fédération de Russie, a ajouté M. Khougaïev.
Selon lui, les forces de l'ordre ont également découvert 168 sépultures sauvages. Pour l'instant, elles ne font l'objet d'aucune mesure d'instruction, l'exhumation sans l'autorisation des parents du défunt étant strictement interdite.
Le procureur général a fait savoir que chaque cadavre était soumis à une expertise médico-légale en vue d'établir les causes du décès.
Il a précisé qu'une procédure pénale portant sur les homicides commis en Ossétie du Sud avait été intentée le 11 août dernier en vertu de l'article 105-2 (assassinat de deux personnes et plus) du Code pénal en vigueur sur le territoire sud-ossète. Une autre procédure a été engagée le 12 août en vertu de l'article 357 (génocide). Par la suite, les deux procédures ont été jointes.
"L'affaire compte déjà 130 tomes", a conclu le procureur général.
Lors de l'instruction, environ 3.500 personnes ont été reconnues victimes. Les enquêteurs ont procédé à l'examen de 900 scènes d'infractions, réuni un grand nombre de preuves et ordonné des centaines d'expertises.