"Il serait bon que Washington décide une fois pour toutes ce qu'ils veut de ses relations avec Moscou. Si les Américains veulent "punir" la Russie, c'est une chose. S'ils acceptent que nous ayons des intérêts convergents qu'il faut promouvoir, c'en est une autre", a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe, Andreï Nesterenko, commentant les propos de son homologue américain Sean McCormack qui avait proposé de mettre de côté les divergences et de coopérer dans les domaines d'intérêt mutuel.
"Nous avons toujours été opposés à ce que nos relations soient victimes des désaccords sur certaines questions. Mais la position américaine nécessite des éclaircissements", a-t-il constaté.
Selon M. Nesterenko, les Etats-Unis politisent à l'extrême l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et à l'Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE), ce que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a confirmé dans un discours prononcé le 18 septembre à Washington, qualifié par certains de "Fulton bis".
Dans son discours de Fulton (Missouri), en 1946, le premier ministre britannique Winston Churchill avait souligné la nécessité d'une alliance entre Britanniques et Américains face à l'expansionnisme soviétique, cette allocution étant considérée comme le début de la guerre froide.
