"En tant qu'Etat jeune apparu en 1943, le Liban s'est heurté très tôt à des menaces destructrices, et a réalisé des progrès substantiels en surmontant certaines d'entre elles", a indiqué M.Sleimane.
Parmi ces menaces qui émanent principalement d'Israël on peut citer la Naqba (la "catastrophe nationale" qui selon les Palestiniens correspond au Jour de la création d'Israël) qui a poussé des milliers de refugiés palestiniens vers le Liban, "plusieurs agressions israéliennes perpétrées à la fin des années 1960 et la guerre effroyable et dévastatrice de 2006".
Pour faire face à ces menaces, selon M. Sleimane, le Liban a toujours été épaulé par la communauté internationale, et notamment par l'ONU.
"Finalement, nous avons réussi à obtenir le retrait des troupes israéliennes du territoire libanais en 2000 et du Sud-Liban en 2006, ainsi que la libération de tous les prisonniers libanais des prisons israéliennes en 2008", a poursuivi le président.
M. Sleimane a appelé la communauté mondiale à contraindre l'Etat hébreu à "renoncer aux menaces de lancement d'une nouvelle guerre, à libérer le reste des territoires libanais occupés et à mettre fin aux violations de l'espace aérien libanais par l'aviation israélienne".
Le président a exigé qu'Israël mette à la disposition du Liban "les coordonnées précises des lieux d'explosion de mines et de bombes à sous-munitions larguées par Israël sur le territoire libanais au cour de la guerre de 2006".
Depuis la fin de la guerre il y a deux ans, environ 300 Libanais, des civils pour la plupart, ont été victimes des mines.