"Nous devons quitter presque tous les territoires occupés par nous il y quarante ans, y compris les régions de Jérusalem-Est et les Hauteurs du Golan", a déclaré M. Olmert dans une interview traditionnelle à l'occasion du Nouvel An Juif, la fête de Roch Hachana, du 28 au 30 septembre.
A la différence de la rive ouest du Jourdain, occupée au cours de la guerre de 1967 et contrôlée jusqu'à ce jour par les Israéliens, et de la Bande de Gaza, l'est de Jérusalem et les Hauteurs du Golan ont été annexés et constituent une partie intégrante d'Israël, selon la législation locale.
"En échange des territoires qui resteront les nôtres, nous devrons rendre des terres situées dans la limite des frontières israéliennes", a noté le premier ministre, qui a relancé, il y a un an, les négociations avec les Palestiniens et réanimé ensuite le dialogue avec la Syrie.
Selon l'Yediot Aharonot, M. Olmert ne s'était jamais permis de faire de telles déclarations, tant qu'il existait une possibilité réelle d'influencer sur les résultats des négociations avec ses voisins arabes.
Après sa démission du poste du premier ministre israélien, le 21 septembre, le gouvernement israélien devrait, selon des politologues locaux, "s'abstenir de démarches brusques" et ne pas prendre de décisions qui puissent changer radicalement le statut quo.