Selon lui, le 1er octobre (jour férié au Kirghizstan) environ 150 personnes se sont rassemblées sur la place centrale de la ville Nookat (sud du pays). Les manifestants ont exprimé leur mécontentement face aux autorités locales, et ont crié des slogans religieux.
"Le responsable de la région Abdelghani Aliev a essayé de calmer la foule, mais les gens n'ont pas voulu l'écouter et ont commencé à jeter des pierres sur l'immeuble de l'administration locale, et sur les policiers", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Suite à ces désordres, selon la police, 41 fenêtres de l'immeuble de l'administration régionale ont été brisées, ainsi que des réverbères de la rue et les vitres de deux bus de la police. Cinq policiers ont été blessés.
Selon le gouverneur de la région Aali Karachev, qui s'est rendu sur les lieux de l'incident, les militants du parti islamiste interdit Hizb ut-Tahrir sont à l'origine de ces désordres.
Le Hizb ut-Tahrir (Parti de la libération) est un parti interdit dans certains Etats, notamment au Kirghizstan et en Russie. Il est considéré comme une organisation terroriste dont le but consiste à instituer un califat islamique et à faire renaître "un juste mode de vie islamique".