Le Kazakhstan adopte des sanctions économiques contre la Géorgie (officiel)

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L'inconséquence de la politique de la Géorgie pousse le Kazakhstan à mettre en veilleuse ses projets d'investissement dans ce pays, a annoncé le commandant de la Garde civile kazakhe, Abaï Tasboulatov, prenant la parole jeudi à une conférence sur la contribution du Kazakhstan à la stabilité en Asie.
ASTANA, 16 octobre - RIA Novosti. L'inconséquence de la politique de la Géorgie pousse le Kazakhstan à mettre en veilleuse ses projets d'investissement dans ce pays, a annoncé le commandant de la Garde civile kazakhe, Abaï Tasboulatov, prenant la parole jeudi à une conférence sur la contribution du Kazakhstan à la stabilité en Asie.

"L'inconséquence et la brutalité de la politique extérieure de Tbilissi, qui frôle parfois le radicalisme, expliquent la suspension de notre coopération économique et la mise en veilleuse de nos projets d'investissement en Géorgie", a expliqué le responsable kazakh.

Le Kazakhstan, qui figure parmi les plus gros investisseurs étrangers dans l'économie géorgienne, a déjà annoncé l'abandon de son projet de création d'un terminal céréalier dans le port géorgien de Poti.

Selon M.Tasboulatov, la militarisation du Caucase "est à son apogée". "Après les événements en Géorgie, le monde a changé et on ne saurait pour l'instant dire par quoi la confrontation se soldera", a-t-il noté.

Le commandant de la Garde républicaine du Kazakhstan a rappelé que dès le début du conflit dans le Caucase, Astana a préconisé un règlement négocié, et le président Noursoultan Nazarbaïev a fait savoir la volonté du pays de se porter médiateur.

Selon M. Tasboulatov, la Russie et la Géorgie sont des pays amis pour le Kazakhstan, "pays à chacun desquels nous sommes liés par des facteurs historiques et culturels et fondés sur les rapports de fraternité, de bon voisinage et de confiance entre nos peuples".

La Géorgie a déclenché le 8 août des opérations dans la zone du conflit osséto-géorgien, provoquant de nombreuses victimes parmi les civils et les soldats de la paix. En réponse, la Russie a lancé une opération visant à imposer la paix à la Géorgie, opération dont la fin a été annoncée le 12 août. De nombreux politiques occidentaux ont alors reproché à Moscou un usage disproportionné de la force. Le 26 août, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, mesure qui n'a pas été "comprise" par les grands pays d'Occident.

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