"La coopération militaire et technique russo-iranienne se développe en stricte conformité avec la législation russe et les engagements internationaux", a assuré M. Riabkov.
"Nous ne faisons rien dans ce domaine qui puisse être considéré comme une menace contre qui que se soit", a noté le diplomate russe.
Selon lui, au cours de sa visite à Téhéran, les représentants de la délégation russe "ont senti que la partie iranienne comprenait la position de Moscou".
Début septembre, le quotidien britannique The Telegraph évoquait la réalisation accélérée, par la Russie, du contrat portant sur la livraison de systèmes d'armes sol-air S-300 à l'Iran en réponse à l'intégration de la Géorgie et de l'Ukraine au sein de l'OTAN. Selon le périodique, Moscou aurait déjà envoyé des composants pour les systèmes sol-air, mais les installations proprement dites n'auraient pas encore franchi la frontière.
Les dernières versions du S-300, qui ont une portée de 150-200 km, peuvent neutraliser des avions et même des missiles de croisière furtifs à une altitude de 6 à 100 m.
