Nucléaire iranien: la Russie hostile à l'adoption de nouvelles sanctions

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La Russie préconise le dialogue avec l'Iran sur son programme nucléaire et s'oppose à l'adoption de nouvelles sanctions contre ce pays, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à l'issue d'une visite à Téhéran.
TEHERAN, 20 octobre - RIA Novosti. La Russie préconise le dialogue avec l'Iran sur son programme nucléaire et s'oppose à l'adoption de nouvelles sanctions contre ce pays, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à l'issue d'une visite à Téhéran.

"Nous sommes contre les sanctions unilatérales contre l'Iran. Nous considérons qu'il n'y a pas de raisons pour imposer de nouvelles sanctions internationales ou unilatérales à Téhéran", a indiqué M.Riabkov chargé notamment du contrôle des armements et de la non-prolifération au ministère russe des Affaires étrangères.

La Russie estime que de nouvelles sanctions ne contribueront pas à trouver un compromis concernant le nucléaire iranien et propose de promouvoir le dialogue "selon la formule "gel contre gel", a indiqué le diplomate.

A Téhéran, M.Riabkov s'est assuré que les autorités iraniennes souhaitaient poursuivre les discussions sur le dossier nucléaire avec les médiateurs internationaux. "La récente lettre adressée par M.Jalili (secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran) à M.Solana (Haut Représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune) témoigne de l'intention de Téhéran de poursuivre le dialogue. Mes négociations (avec M.Jalili et les dirigeants du ministère iranien des Affaires étrangères) l'ont confirmé", a-t-il annoncé.

Les États-Unis et certains autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul but de satisfaire ses besoins en électricité.

Le 27 septembre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé à l'unanimité la résolution 1835 qui appelle l'Iran à respecter ses engagements relatifs à ses activités nucléaires mais ne contient pas de nouvelles sanctions. Le document réitère les décisions adoptées auparavant par le Conseil et appelle Téhéran à se plier aux exigences concernant son programme nucléaire. Les résolutions 1696, 1737, 1747 et 1803 enjoignent à Téhéran de mettre un terme à l'enrichissement d'uranium et à son programme balistique. Le projet de résolution 1835 avait été déposé par les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) à l'initiative de Moscou.

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