Ancien ministre chargé du règlement des conflits, Gueorgui Khaïndrava se trouve depuis quelques mois à Paris, même s'il dément avoir demandé l'asile en France.
"Les rumeurs selon lesquelles je l'aurais demandé sont des mensonges. C'est de la désinformation préméditée", a-t-il déclaré à a presse.
Ekaterina Besselia reconnaît pour sa part avoir contacté l'ambassade de France afin de demander l'asile politique pour elle et son fils qui, poursuivi pour "vandalisme" et "violation de l'ordre public", risque cinq ans d'emprisonnement.
"Ma demande est à l'ambassade, j'attends une réponse. Les diplomates français suivent de très près l'enquête judiciaire qui a été ouverte contre mon fils. De l'issue du procès dépendra leur décision", a-t-elle expliqué à RIA Novosti, convaincue que cette affaire avait été inventée par les autorités pour l'intimider.
La France a déjà accordé un statut de réfugié politique à Irakli Okrouachvili, ancien ministre de la Défense et ami du président Mikhaïl Saakachvili passé dans l'opposition. M. Okrouachvili est poursuivi en Géorgie pour "blanchiment de fonds", "négligence", "excès d'autorité" et "corruption". Son arrestation est intervenue après une série de déclarations retentissantes dénonçant un attentat en préparation contre l'oligarque Badri Patarkatsichvili et les pots-de-vin versés à Mikhaïl Saakachvili. L'ex-ministre a quitté la prison contre une caution de 6 millions de dollars et s'est réfugié à Paris.