"Les échanges entre nos pays progressent très vite. Lorsque nous avons fixé le cap des 10 milliards de dollars dans le cadre de la Commission de haut niveau, cet objectif paraissait irréel. Aujourd'hui, le vice-président brésilien m'a confié que les 10 milliards, c'était une question pratiquement réglée", s'est-il réjoui lors d'un point de presse en marge des Journées de la Russie en Amérique latine.
"La coopération dans l'énergie nucléaire pourrait devenir une locomotive de la croissance des échanges", a souligné M. Kirienko.
Evoquant la crise financière mondiale, le patron de Rosatom a estimé que les compagnies russes et brésiliennes allaient s'en sortir "plus fortes qu'auparavant".
Organisées du 17 octobre au 17 novembre, les Journées de la Russie en Amérique latine ont pour mission de développer et de renforcer les liens politiques, spirituels, culturels, scientifiques, économiques et sociaux de la Russie avec cette région dynamique.
Géographiquement, sept pays latino-américains sont entrés dans le projet: Cuba (La Havane), le Costa Rica (San José), le Venezuela (Caracas), le Brésil (Rio de Janeiro, Brasilia, São Paulo), l'Argentine (Buenos Aires, Mar del Plata), le Chili (Santiago) et le Paraguay (Asunción).