"Dans les années à venir, nous continuerons à acheter des armes à la Russie, à la Chine et à la Biélorussie pour avoir suffisamment de forces et être en mesure de défendre notre territoire et nos réserves de pétrole contre des pays comme les Etats-Unis", a déclaré le général Jesús González, chargé des fournitures d'armes à l'armée vénézuélienne, interrogé par la presse.
Selon le général vénézuélien, les Etats-Unis cherchent à affaiblir militairement le Venezuela en interdisant les livraisons d'armes et de matériel de guerre à ce pays latino-américain. "Nos amis russes nous ont tendu la main à ce moment difficile", s'est-il réjoui.
"Nous n'avons aucun doute que les Américains ont des vues sur le pétrole de notre pays. Nous devons nous y préparer", a souligné M. González, avant de citer le célèbre proverbe latin "Si vis pacem, para bellum".
"La visite au Venezuela du président russe Dmitri Medvedev, programmée pour fin novembre, pourrait permettre de concrétiser les modalités de livraison de véhicules d'infanterie BMP-3 et de chars T-72", a par ailleurs annoncé M. González.
La Russie a déjà livré au Venezuela 100.000 fusils d'assaut Kalachnikov, et elle construit deux usines de fabrication de ces armes et de leurs munitions sur licence russe. Elle a par ailleurs entamé la livraison au Venezuela de 24 chasseurs polyvalents Su-30MK2 et de 47 hélicoptères (34 Mi-17B-5, 10 Mi-35M et 3 Mi-26T).
