"La reconnaissance ou non sera décidée au niveau le plus élevé de l'Etat, mais nous allons dès à présent établir des contacts avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Des délégations de chefs d'entreprise libanais y sont attendues prochainement", a-t-il indiqué.
Selon M. Hariri, la Russie fait partie des pays qui cherchent à rester à l'écart des conflits militaires et qui défendent le règlement pacifique des différends, mais elle a dû intervenir en Ossétie du Sud pour protéger ses citoyens et la population locale.
Le leader de la majorité antisyrienne a été reçu vendredi à Moscou par le premier ministre russe Vladimir Poutine, qui a fait part, à l'issue de leur entretien, de la disposition de la Russie à accorder son plein soutien politique, économique et militaire au Liban.
Selon M. Hariri, le ministre libanais de la Défense doit se rendre en novembre ou début décembre à Moscou pour aborder en détail d'éventuelles livraisons d'armes russes.
La Russie a reconnu le 26 août dernier l'indépendance des anciennes provinces géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Cette décision fait suite à une offensive lancée par l'armée géorgienne contre l'Ossétie du Sud qui a provoqué une riposte militaire de la Russie. Le Nicaragua est le seul pays à avoir appuyé la reconnaissance russe.