Le chargement humanitaire, composé de 20 camions de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) et de 25 camions de laitages pour les hommes d'affaires de l'enclave, se trouve depuis jeudi dernier du côté israélien de la frontière.
Les points de passage israéliens par lesquels les livraisons de denrées de première nécessité et de carburant s'effectuent dans la bande de Gaza ne fonctionnent plus depuis le 5 novembre dernier, mesure imposée par l'Etat hébreu en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes, renouvelés en réponse à l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.
Jusqu'à la journée d'hier, Israël est resté sourd aux appels de pays européens, du secrétaire général de l'ONU et de certaines autres organisations internationales à lever le blocus imposé à la bande de Gaza, se trouvant au bord d'une catastrophe humanitaire. Or, Israël attribue toute la responsabilité pour une crise humanitaire en gestation au mouvement islamiste Hamas qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007 à la faveur d'un coup de force.
Selon la radio israélienne, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a ordonné de laisser fermés les passages de frontière en raison des tirs de roquettes et d'obus de mortiers sur le sud d'Israël par des activistes du Hamas.
Dimanche dernier, des groupes palestiniens radicaux se sont entendus avec les islamistes au pouvoir à Gaza sur la cessation des tirs de roquettes et d'obus de mortiers sur le territoire israélien.
