"J'estime que cette question n'est plus à l'ordre du jour, et nous sommes tous conscients que l'inclusion au MAP n'aura pas lieu", a-t-il déclaré dans une interview diffusée hier par la chaîne ukrainienne ICTV.
Selon lui, "il n'existe pas de consensus entre les principaux acteurs" de l'OTAN sur ce thème, qui en outre divise la société ukrainienne.
Après s'être vues refuser l'inclusion au MAP en avril dernier lors du sommet de l'Alliance de Bucarest, l'Ukraine et la Géorgie comptaient sur le sommet de Bruxelles, les 2 et 3 décembre, afin d'obtenir le statut tant convoité.
Plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne et la Belgique, ont toutefois fait part de leur réticence, motivés par les divisions de la classe politique ukrainienne sur ce sujet et l'opposition d'une grande partie de la population.
L'ambassadeur américain en Ukraine, William Taylor, avait déclaré fin novembre que la question du MAP était trop politisée et n'était pas d'actualité actuellement. Face à cette situation, la classe politique américaine affirme que le MAP, qui constitue une des voies vers l'adhésion seulement, peut être contourné.
