Terrorisme: il faut contrecarrer les "menaces directes" et non s'opposer à des dangers imaginaires (Kossatchev)

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Il est nécessaire de contrecarrer les "menaces manifestes directes" du terrorisme plutôt que de s'opposer à des dangers imaginaires, a indiqué mercredi Konstantin Kossatchev, président du Comité des relations internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).
MOSCOU, 3 décembre - RIA Novosti. Il est nécessaire de contrecarrer les "menaces manifestes directes" du terrorisme plutôt que de s'opposer à des dangers imaginaires, a indiqué mercredi Konstantin Kossatchev, président du Comité des relations internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Intervenant à la Douma lors de l'examen du projet de déclaration des députés russes à l'occasion des attentats de Mumbai (Bombay), capitale financière de l'Inde, M.Kossatchev a indiqué que la communauté internationale avait raté plus d'une chance de former une coalition antiterroriste mondiale.

Les attaques terroristes lancées le 26 novembre dernier contre la ville de Mumbai ont fait 174 morts et des centaines de blessés.

Rien qu'en 2007, à l'issue de 14.500 attentats, 22.000 personnes ont été tuées et 272.000 autres blessées, a fait remarquer le député.

"Cela dépasse de 8% les chiffres de l'année précédentes", a poursuivi M.Kossatchev.

Le plus grand nombre de victimes a été enregistré en Irak où les terroristes sont de plus en plus nombreux, alors qu'auparavant, avant l'invasion des troupes des Etats-Unis et de leurs alliés, il n'y avait pas de terroristes dans ce pays, a noté le parlementaire.

"L'Irak est devenu le symbole des erreurs commises dans la lutte contre le terrorisme", a estimé M.Kossatchev.

Et d'ajouter que la situation en Afghanistan n'était guère plus réjouissante.

Ce disant, le député n'a pas omis d'évoquer toute une série d'attentats, en Russie, notamment la prise d'otages dans une école de Beslan et des explosions criminelles en Ossétie du Nord.

"Il y a peu, nous avons été témoins du terrorisme d'Etat à l'égard de l'Ossétie du Sud qui a fait des victimes parmi les civils et les soldats de la paix russes", a rappelé le président du Comité des relations internationales de la Douma.

Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette province indépendantiste. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Tbilissi affirme avoir été "victime d'une provocation russe".

Des provocations à la frontière entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud se poursuivent, alors que la terreur est devenue le symbole de la politique d'Etat de l'actuel régime géorgien, a souligné le député.

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