Selon la source, les experts sont parvenus, sur la base des matériaux de l'AIEA et du Pentagone, à la conclusion que l'Iran, pendant les cinq-dix prochaines années, ne serait pas en mesure de créer par ses propres moyens une arme nucléaire et des missiles balistiques pouvant atteindre le territoire de l'Europe occidentale et les Etats-Unis. Ainsi, la lutte contre la menace balistique iranienne ne revêt-elle pas un caractère urgent.
En outre, les experts ont convenu que le déploiement d'un radar en République tchèque et des dix missiles intercepteurs en Pologne n'est raisonnable ni du point de vue militaro-technique, ni du point de vue géographique.
Les spécialistes russes et américains estiment que la préoccupation russe face au déploiement du bouclier ABM en Europe de l'Est a ses fondements, car le radar et les missiles couvrent une série de sites de la partie européenne de la Russie et présentent une menace pour la sécurité du pays.
Le séminaire a été organisé par l'influente organisation américaine non-gouvernementale Institut Est-Ouest et le Comité des chercheurs de Russie et des Etats-Unis pour la sécurité globale avec l'appui du ministère suisse des Affaires étrangères.
