Téhéran espère que ses "amis russes rétabliront leurs positions sur la scène internationale", a-t-il indiqué, commentant la politique menée par Moscou après le conflit en Géorgie où la Russie avait introduit des troupes pour protéger ses ressortissants et les civils sud-ossètes attaqués par les troupes géorgiennes.
L'Europe estime que Tbilissi a pris une décision trop violente en lançant une offensive armée contre l'Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août, a indiqué le vice-ministre. La diplomatie iranienne préconise le règlement pacifique des conflits internationaux et s'oppose aux conflits armés, selon lui.
"Nos dépenses militaires sont minimales, elles ne permettent que d'assurer notre défense et ne présentent de danger pour personne", a ajouté le vice-ministre iranien. Il a rappelé l'attachement de Téhéran aux idéaux de non-prolifération des armes de destruction massive, avant de souligner le caractère civil du programme nucléaire iranien.
La Géorgie a attaqué la république autoproclamée d'Ossétie du Sud et sa capitale Tskhinvali dans la nuit du 7 au 8 août, faisant largement appel aux chars et à l'artillerie lourde. La Russie a été obligée de lancer une opération militaire pour imposer la paix à la Géorgie et protéger ses ressortissants dans la république. Les autorités géorgiennes avaient également l'intention d'introduire des troupes en Abkhazie, l'autre république autoproclamée sur son territoire. Le 26 août, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.