"Notre proposition reste d'actualité. La nouvelle administration américaine aura des problèmes à régler relatifs au projet de déploiement de la troisième région de positionnement de l'ABM en Europe. Nous n'exerçons aucune pression sur l'administration américaine", a indiqué le vice-ministre.
"Notre proposition est plus économe que d'autres projets, parce qu'elle prévoit l'exploitation d'un radar déjà existant qui peut fonctionner pendant plusieurs décennies", a ajouté M.Denissov.
Les Américains justifient leur intention de déployer des missiles antimissiles en Pologne et un radar en République tchèque en 2011-2012 par la menace balistique émanant d'Iran. Moscou qualifie de peu convaincants les arguments invoqués par les États-Unis.
En juin 2007, la Russie a proposé comme alternative d'utiliser conjointement le radar de Gabala, en Azerbaïdjan, ce qui permettrait à Washington de renoncer à son projet de déploiement du bouclier ABM en Europe de l'Est, d'après lui.