Au total, 106 Russes ainsi que 77 ressortissants ukrainiens, moldaves, kazakhs et biélorusses ont traversé le terminal d'Erez. Plusieurs cars doivent les emmener à Amman, en Jordanie, d'où des avions du ministère russe des Situations d'urgence doivent les transporter à Moscou.
"Les tirs et les bombardements n'en finissent pas, il n'y a ni eau ni électricité", confie Lidia Salah, l'une des premières Russes à avoir quitté Gaza, avec deux enfants, interrogée par RIA Novosti.
"Nos enfants attendaient avec joie le Nouvel An, mais nous n'avons pas pu réveillonner. On était resté tous dans une pièce, assis sur des matelas, de peur que les carreaux des fenêtres ne tombent sur nous", raconte-t-elle.
L'enclave palestinienne de Gaza fait l'objet, depuis samedi dernier, d'une vaste opération militaire lancée par Israël. Les hostilités, qui ont déjà fait plus de 400 morts, se limitent pour l'instant par des frappes aériennes ciblées.
