"Pour le moment, l'important est de garantir au moins une trêve humanitaire. Mais notre objectif principal est de mettre fin durablement à l'effusion de sang. Dans cette optique, la Russie poursuivra ses contacts avec tous les acteurs régionaux et internationaux dont dépend la gestion de cette crise, y compris au sein du Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il indiqué à la presse.
Le diplomate russe s'est déclaré "vivement préoccupé" par la violence grandissante observée de part et d'autre dans la bande de Gaza.
"Nous ne pouvons pas ne pas condamner les tirs de roquette dirigés contre Israël et les victimes civiles qu'ils causent dans le sud de l'Etat hébreu. Mais nous ne pouvons pas non plus ignorer le fait que le bilan des victimes côté palestinien a déjà dépassé les 400 personnes, sans oublier plus de 2.000 blessés", a-t-il constaté.
M. Nesterenko a évoqué la situation humanitaire préoccupante à Gaza où un manque de carburant, de produits alimentaires, d'eau potable et de médicaments se fait sentir de plus en plus.
"Nous souscrivons à l'avis du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui, lors d'une réunion du Conseil de sécurité le 31 décembre, a condamné aussi bien les tirs de roquette dirigés contre le territoire israélien que l'usage disproportionné de la force par Israël qui impose un blocus sévère à Gaza et punit collectivement tous les Palestiniens qui y vivent en leur causant des souffrances injustifiées", a-t-il souligné.
"Dans ce contexte, nous réaffirmons notre appel en faveur de la fin immédiate des violences des deux côtés, de la levée du blocus de Gaza, de l'évacuation des blessés et des civils", a résumé M. Nesterenko.
