"Il faut mener une politique reposant sur trois principes - cessez-le-feu, aide humanitaire et processus de paix... Par ailleurs, il faut sérieusement étudier la possibilité d'une présence internationale dans la région, par exemple de déploiement d'observateurs internationaux", a indiqué Mme Bakoyannis.
"Il importe d'arrêter l'effusion de sang. La violence n'est pas une solution. Il faut arrêter immédiatement les opérations militaires et observer un cessez-le-feu", a ajouté la ministre grecque.
L'offensive israélienne "est un très mauvais scénario" qui aggrave les conséquences tragiques de la crise humanitaire, crée un climat d'instabilité dans la région et sape le processus de paix au Proche-Orient, à son avis.
Dimanche, Mme Bakoyannis a eu des entretiens téléphoniques avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, les ministres des Affaires étrangères d'Égypte, d'Espagne et de France et entend s'entretenir avec le chef de la diplomatie britannique David Milliband pour examiner la situation dans la bande de Gaza.
