"Dans l'ensemble, on ne ressent pas de forte pression. La plupart des exigences et des demandes que je reçois concernent la situation humanitaire, et Israël s'efforce de tenir compte des besoins humanitaires de la population palestinienne", a-t-elle indiqué dans une interview accordée aux agences russes.
"On note finalement une compréhension des causes qui nous ont poussés à entamer cette opération, même si les matériaux photo et vidéo cherchent à faire naître dans l'opinion publique des divers coins du monde un état d'esprit qui rend difficile sa poursuite", a reconnu Mme Livni sans préciser les délais de la fin de l'offensive qui a pour objectif de faire cesser les tirs de roquettes provenant de Gaza et la contrebande d'armes vers l'enclave.
Selon Israël, le premier problème ne peut être résolu que par un recours à la force et alors que le deuxième peut l'être par la diplomatie, notamment au moyen de négociations avec l'Egypte.
La ministre israélienne a espéré que la communauté internationale comprenait que l'opération "ne visait pas les Palestiniens, mais le Hamas en tant que mouvement terroriste qui a pris en otage la population palestinienne de l'enclave".
"Nous n'avons pas d'autre issue, nous avons tout tenté, y compris une trêve qu'ils ont violée. Pour la société palestinienne il n'y a pas de juste milieu - soit les extrémistes sont puissants et les modérés faibles, soit l'inverse", a conclu la ministre israélienne.
Après avoir rejeté la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël mène depuis 19 jours une offensive contre les combattants palestiniens qui a fait presque mille morts côté palestinien.
