16 des 22 pays arabes ont répondu présent, soit plus que le quorum des deux tiers stipulé par la charte de la Ligue arabe.
En revanche, deux pays clefs du monde arabe, l'Egypte et l'Arabie saoudite, sont réticents. Selon le Caire et Riyad, cette rencontre pourrait avoir la veille du sommet économique de la Ligue arabe qui se tiendra au Koweït le 19 janvier.
Dans le même temps, leur refus est dû à la position des deux pays à l'égard du mouvement Hamas, qu'ils considèrent en partie responsable de la situation dans l'enclave, tandis que le Qatar entretient des relations étroites avec le Hamas.
Hier, le Qatar a appelé pour la troisième fois depuis le début de l'opération israélienne dans l'enclave à organiser une rencontre extraordinaire destinée à concerter les efforts des pays de la région suite au rejet israélien de la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l'ONU appelant les parties à un cessez-le-feu.
Israël a lancé des bombardements aériens le 27 décembre dernier avant d'entamer une opération militaire terrestre de grande envergure contre la bande de Gaza. Baptisée "Plomb durci", cette opération vise à faire cesser les tirs de roquette palestiniens dirigés contre le territoire israélien.
Les hostilités ont fait près de 1.000 morts côté palestinien, pour plus de moitié des femmes et des enfants, et provoqué la mort de 13 Israéliens.