"Aucun des pays de transit n'est en droit d'abuser de sa situation ni de spéculer sur celle-ci, pour prendre en otages les consommateurs en Europe", a indiqué le premier ministre russe ouvrant les négociations avec ses homologues slovaque, bulgare et moldave.
Donnant son avis sur les préoccupations européennes face à l'absence de transit vers l'Europe, M. Poutine a attiré l'attention de ses interlocuteurs européens sur le fait que le contentieux gaziers entre les deux pays concerne uniquement les livraisons de gaz à l'Ukraine elle-même et non pas le transit.
"C'est un litige qui porte sur les termes de la livraison, ainsi que sur les prix du gaz pour l'Ukraine elle-même", a fait observer le premier ministre russe.
La Russie et l'Ukraine ont un contrat de transit échelonné jusqu'à 2013, qui est régi par le droit suédois, a rappelé M.Poutine. De ce fait, tous les contentieux découlant de ce contrat relèvent de l'Arbitrage de Stockholm.
Le premier ministre russe a également rappelé que l'Ukraine avait signé la Charte européenne de l'énergie, s'engageant, en vertu de celle-ci, à garantir un transit régulier de combustible.