Vitali Tchourkine a rappelé que dans la nuit de 7 à 8 août, "les troupes géorgiennes avaient assailli la ville de Tskhinvali en ravageant sur leur passage plusieurs villages sud-ossètes" dont "les habitants se sont retrouvés pris dans les tirs d'artillerie lourde et d'obus".
"La route de Zarsk (menant de Tskhinvali vers le nord), par laquelle les réfugiés ont tenté de fuir la ville, a été pilonnée. Les immeubles, les écoles, les jardins d'enfants, les hôpitaux, les voitures des urgences ont été également visés. La comparution devant la justice des coupables de ces crimes reste toujours d'actualité", a annoncé M.Tchourkine.
"Cependant, certains membres influents de la communauté internationale ne se pressent pas de condamner ces crimes. Sans cette évaluation, il n'est pas possible d'envisager sérieusement la protection des civils lors des conflits armés", a souligné le délégué permanent russe auprès de l'ONU.