"Le Hamas est entièrement responsable des destructions dans la bande de Gaza et du préjudice infligé à la population civile. C'est pourquoi il est inadmissible que le Hamas dirige le processus de rétablissement et puisse en retirer une certaine légitimité", a-t-il indiqué lors d'une rencontre avec le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini.
Israël contrôle les frontières de la bande de Gaza, ce qui rend impossible sans son autorisation l'acheminement des matériaux de construction, dont le coût est estimé à 2 milliards de dollars.
"Nous estimons que c'est aux organisations internationales coopérant avec l'ONU, l'Egypte et l'Autorité palestinienne de jouer un rôle dirigeant. A cette condition, Israël est disposé à coopérer", a noté M. Olmert, cité par son service de presse.
L'opération israélienne lancée le 27 décembre dans la bande de Gaza a déjà fait plus de 1.300 tués et 5.500 blessés du côté palestinien, essentiellement des civils. Israël déplore la mort de 13 personnes, dont 10 militaires. L'opération a cessé dimanche dernier, après la proclamation du cessez-le-feu par Israël et le Hamas. 5.000 immeubles d'habitation et 1.500 entreprises industrielles ont été détruits, selon les estimations palestiniennes.
