"Ehud Olmert (premier ministre israélien), Ehud Barak (ministre de la Défense) et Tzipi Livni (ministre des Affaires étrangères), ces trois personnes ont dirigé l'offensive dans la bande de Gaza et l'on sait que ce sont des criminels de guerre", a indiqué M.Mottaki cité par les médias iraniens.
Côté palestinien, l'opération israélienne a fait 1.300 tués et presque 5.500 blessés, en majorité des femmes et des enfants, alors qu'Israël déplore la mort de 13 personnes, dont 10 militaires. Les bombardements et l'offensive terrestre de Tsahal ont porté un préjudice de plus de 1,5 milliard de dollars. 14% des bâtiments de l'enclave ont été complètement détruits, notamment plus de 4.000 maisons, 48 édifices administratifs et gouvernementaux, 30 postes de police, 20 mosquées, 18 écoles, plusieurs hôpitaux, des routes, des lignes à haute tension, des conduites d'eau et une partie du système des canalisations.
Toutefois, Israël n'a pas réussi à démanteler les groupes armés palestiniens ni même à diminuer leur potentiel militaire, a estimé M.Mottaki. Le mouvement de résistance palestinien a le droit de défendre son territoire et ses intérêts et peu importe l'origine de ses armes si elles "visent les colonisateurs", selon lui.
"La République islamique d'Iran considère son aide au peuple palestinien comme une sorte d'investissement dans la sécurité de la région et du monde islamique", a souligné le ministre.
Téhéran rejette les accusations américaines et israéliennes de livraison d'armes et de munitions aux terroristes palestiniens. L'Iran ne fait qu'accorder une assistance morale, humanitaire et matérielle à la Palestine, affirment les autorités iraniennes.