"Ils se sont entretenus au téléphone, et c'était un entretien positif. Mais contrairement à l'affirmation de l'agence turque Anatolie, notre président n'a pas présenté d'excuses", a souligné la porte-parole du chef de l'Etat hébreu.
Jeudi, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a claqué la porte du WEF de Davos suite à un incident survenu lors d'une intervention du président israélien Shimon Peres. C'était une ardente plaidoirie de 25 minutes en faveur de l'offensive menée par son pays dans la bande de Gaza. Le chef du gouvernement turc a rétorqué et accusé Israël d'avoir tué des civils palestiniens, mais le journaliste qui animait le débat lui a coupé la parole, prétextant le manque de temps.
"Davos est terminé pour moi, je n'y assisterai plus", s'est indigné M.Erdogan.
L'interlocutrice de l'agence a laissé entendre que le premier ministre turc avait expliqué lors de l'entretien téléphonique de vendredi que son geste de colère après l'accrochage verbal avec M.Peres n'était pas dirigé contre celui-ci, mais contre les organisateurs du WEF, notamment contre l'animateur du débat.
Quant au président israélien, il a espéré que l'incident n'assombrirait pas les relations bilatérales.
"Nous ne voulons pas de conflit avec la Turquie, nous en avons un avec les Palestiniens", a dit le chef de l'Etat hébreu, cité par des agences d'information depuis Davos.