L'idée de réformer le Conseil de sécurité a été, somme toute, approuvée lors de la séance de clôture de la précédente, 62e session de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies par la majorité des membres de l'ONU, mais des divergences significatives persistent quant aux voies à emprunter pour mener à bien cette réforme. Plusieurs pays insistent sur un élargissement du Conseil de sécurité, y compris de ses membres permanents avec le droits de veto.
Tout comme les autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Chine), la Russie exige que n'importe quelle réforme n'affecte aucunement les prérogatives des actuels cinq membres permanents, notamment leur droit de veto. En septembre, le délégué permanent russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a insisté sur la nécessité de conserver l'efficacité du Conseil de sécurité même à son élargissement. En outre, le diplomate a souligné que toute décision de l'ONU sur la réforme du Conseil de sécurité devait reposer sur le soutien le plus large possible.