"Nous devons être en mesure de remplir nos programmes sociaux et économiques, car c'est le point du départ de la reconstruction", a-t-il déclaré à la conférence internationale des donateurs pour la reconstruction de Gaza qui a entamé ses travaux lundi à Charm el-Cheikh, en Egypte.
Selon Ban Ki-moon, la priorité est d'obtenir la réouverture des points de passage de la bande de Gaza et d'adopter des mesures indispensables pour empêcher la contrebande des armes dans cette enclave palestinienne.
Le secrétaire général de l'ONU a indiqué que Gaza manquait de matériaux de construction et de matériel pour rétablir son infrastructure.
Dans le même temps, M.Ban a reconnu que la réalisation complète du plan de reconstruction ne serait possible qu'à condition d'un progrès politique. A cette occasion, il a préconisé une trêve durable entre les organisations palestiniennes et Israël et la mise en place d'un gouvernement palestinien d'unité nationale.
"En oeuvrant à la reconstruction de Gaza, nous devons également nous appliquer au rétablissement du dialogue interpalestinien, ainsi que des relations entre l'Etat hébreu, d'une part, et les Palestiniens et le monde arabe dans son ensemble, de l'autre", a conclu le secrétaire général.
Israël a achevé le 18 janvier dernier une opération militaire de 22 jours dans la bande de Gaza. Côté palestinien, les hostilités ont fait plus de 1.300 morts, dont beaucoup de femmes et d'enfants, et près de 5.500 blessés.
Selon la Ligue arabe, le préjudice direct causé par l'opération israélienne s'est élevé à près de 3 milliards de dollars. Le premier ministre de l'Autorité palestinienne Salam Fayad a pour sa part déclaré que les Palestiniens avaient besoin de 2,8 milliards de dollars pour rétablir les infrastructures, les logements et l'agriculture.
87 Etats et organisations internationales se sont donné rendez-vous lundi à Charm el-Cheikh, station balnéaire égyptienne sur la mer Rouge, pour une conférence portant sur l'aide à la reconstruction de la bande de Gaza.
