Le rapprochement avec Moscou n’amènera pas Washington à abandonner ses alliés (Obama)

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Le désir de l’administration américaine de se rapprocher de Moscou serait sans effet sur la volonté des Etats-Unis de ”protéger la sécurité” de leurs alliés au sein de l’OTAN, a déclaré le président américain Barack Obama lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre britannique Gordon Brown.

WASHINGTON, 4 mars - RIA Novosti.  Le désir de l'administration américaine de se rapprocher de Moscou serait sans effet sur la volonté des Etats-Unis de "protéger la sécurité" de leurs alliés au sein de l'OTAN, a déclaré le président  américain Barack Obama lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre britannique Gordon Brown.

Le texte intégral de la conférence est cité dans un communiqué de la Maison-Blanche dont RIA Novosti a obtenu copie.

Les relations avec la Russie ont été abordées en premier par les deux leaders. Leur attention soutenue pour ce thème tient au scandale qui a éclaté autour d'une publication dans le New York Times. Le journal a fait état d'une lettre adressée par M. Obama à son homologue russe Dmitri Medvedev. Selon le New York Times, le président américain aurait promis de renoncer au déploiement d'un bouclier antimissile en Europe en échange du concours de Moscou dans le règlement du problème nucléaire iranien.

Au cours de la conférence de presse, le président américain a souligné que le journal avait "incorrectement présenté" le contenu de sa lettre et qu'il n'avait proposé aucun "échange de services" à la partie russe.

"Il s'agit d'une lettre très longue et portant sur une série de problèmes, à commencer par la prolifération de l'arme nucléaire jusqu'aux démarches que nous envisageons de déployer pour régler l'ensemble des problèmes généraux qui subsistent à la frontière afghane et combattre le terrorisme", a-t-il affirmé.

M. Obama a déclaré avoir répété dans son message que l'implantation d'éléments du système ABM en République tchèque et en Pologne n'était pas dirigée contre la Russie, mais contre l'Iran.

Le leader américain a souligné que le rapprochement entre Washington et Moscou n'affecterait en rien sa "volonté inflexible" de protéger la sécurité et l'indépendance de ses alliés au sein de l'Alliance atlantique.

Il a de nouveau répété la phrase - très appréciée des journalistes - selon laquelle son administration souhaitait "appuyer sur le bouton de redémarrage" dans ses relations avec Moscou.

La porte-parole du président russe, Natalia Timakova, a confirmé que M. Medvedev avait reçu une lettre de la part de M. Obama. Elle a toutefois précisé que ce document ne contenait aucune initiative engageant la responsabilité des parties.

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